Chaque année, l’École de joaillerie de Montréal accueille plusieurs étudiants internationaux, dont plusieurs qui nous arrivent de la France. Nous vous présentons trois de nos étudiants ayant fait le choix de se relocaliser à Montréal pour suivre notre formation : Charline Harand, Louison Grymonpré et Quentin Lecomte. Ils ont bien voulu partager leur expérience avec nous.
Charline Harand
Charline est originaire des Yvelines, près de Paris. Après avoir complété son baccalauréat littéraire français, Charline est venue étudier au Québec, à l’École de joaillerie de Montréal. En troisième année déjà, elle terminera son DEC en joaillerie au printemps prochain.
Louison Grymonpré
Louison est originaire de Lille, dans le Nord de la France. Louison n’a pas perdu de temps : alors qu’elle terminait son baccalauréat français en juin 2017, elle arrivait déjà au Québec en juillet. Elle a d’abord fait un an de sciences humaines au Collège de Rosemont, puis a entamé sa formation en joaillerie à l’automne 2018.
Quentin Lecomte
Quentin est originaire de Nantes, en Loire Atlantique. Un artisan aux multiples talents, il détient un diplôme en coutellerie d’art et a également complété une formation en ébénisterie et sculpture sur bois en France, avant de venir s’installer au Québec. Il est en à sa toute première session au DEC à l’École de joaillerie de Montréal.
Comment avez-vous découvert nos formations?
Charline – J’ai découvert la formation via internet, en cherchant les différentes formations proposées dans le monde!
Louison – J’ai découvert la formation en joaillerie en cherchant à me réorienter après mon année en psychologie, au Collège de Rosemont. Je voulais essayer une formation moins théorique.
Quentin – J’ai découvert les formations grâce au Cégep du Vieux Montréal.
Comment avez-vous procédé pour vous inscrire à l’École de joaillerie de Montréal?
Charline – J’ai fait mes recherches, et je suis passé par le SRAM pour faire ma demande auprès du Cégep du Vieux Montréal.
Louison – J’ai pris contact avec mon API au Collège de Rosemont, qui m’a accompagnée dans les démarches de réinscription. J’ai obtenu ma place lors du 2e tour d’inscriptions en mars.
Quentin – Je me suis inscrit via le SRAM, puis au Cégep du Vieux Montréal.
Pourquoi avoir choisi Montréal?
Charline – J’ai choisi Montréal, car je cherchais à la base un pays où l’on parlait anglais car je venais de vivre 1 an à Londres et je voulais continuer à pratiquer ! Je me suis dit que Montréal était un bon entre deux, car on y parle le français et l’anglais ! J’ai aussi choisi Montréal car les études (surtout le DEC) n’y sont pas très couteuses.
Louison – Je voulais m’éloigner de la France. Mais j’étais anxieuse de me retrouver seule dans un nouveau pays. J’ai décidé de venir à Montréal pour éviter la barrière de la langue, mais aussi parce que ma tante y vit. De plus, les nombreux partenariats entre la France et le Québec rassurent beaucoup.
Quentin – J’ai choisi Montréal car j’ai des amis et de la famille qui y vivent et parce que c’est une ville bilingue, ce qui me plait.
Est-il difficile de s’intégrer au système d’éducation québécois?
Charline – En sortant d’un baccalauréat général français, il est très facile de s’adapter au système québécois. L’ambiance est beaucoup plus détendue et favorise l’apprentissage je trouve, car les professeurs sont là pour t’aider plus qu’autre chose. Si tu n’y arrives pas, ils vont t’encourager, contrairement au système français ou les professeurs te disent que tu es mauvais.
Louison – Je quittais volontairement le système d’éducation Français car je le trouvais trop traditionnel, trop porté sur la théorie et, somme toute, limité. J’ai trouvé ici un système beaucoup plus malléable, plus porté sur la pratique. Il me semble qu’avec un peu de volonté et d’ouverture d’esprit, il n’est pas si difficile de s’adapter au système québécois.
Quentin – Je n’ai rencontré aucune difficulté pour m’adapter ici, tout est bien expliqué.
Quels conseils donneriez-vous à de futurs étudiants étrangers?
Charline – Un GROS conseil serait de faire bien attention à ce que tes papiers d’immigrations soient en règles et toujours faire tes demandes de CAQ et de VISA longtemps en avance ! L’administratif est long et j’ai personnellement eu beaucoup de problèmes car je n’étais pas assez rigoureuse! Un autre serait d’acheter un bon manteau d’hiver !
Louison – Ne jamais hésiter à demander de l’aide ou des informations à qui que ce soit.
Quentin – De bien vérifier tous les papiers administratifs et de chercher un logement avant d’arriver ici. Et de ne pas stresser!
Qu’appréciez-vous le plus de cette nouvelle expérience?
Charline – Honnêtement, l’expérience de l’enseignement, qui est vraiment différent du système français actuel. Aussi, le bilinguisme de Montréal, car même si les cours sont donnés en français, il y aura toujours des québécois anglophones à l’école et dans ton entourage avec lesquels tu pourras parler anglais !
Louison – L’ambiance générale de vie et d’étude est beaucoup moins anxiogène. Il est possible de discuter avec les professeurs de n’importe quel problème, ils sont toujours ouverts au dialogue. En tant que femme, je ne me suis jamais sentie autant en sécurité dans la rue, dans les transports ou à l’école. Une quantité de facteurs améliorent la qualité de vie et la facilitent. Je suis moins fatiguée et moins stressée, et le travail que je réalise ne s’en porte que mieux.
Quentin – D’être accepté comme je suis et de pouvoir avoir une vision plus définie de ce que je vais faire ensuite.
Une fois votre diplôme obtenu, quels seront vos plans? Considérez-vous rester au Québec?
Charline – Une fois mon diplôme obtenu, je compte rentrer en France afin de faire un BTS design en alternance. Ce qui veut dire que j’étudierais le design et je travaillerais aussi à temps partiel dans une entreprise que j’aurai choisi (donc en joaillerie bien sûr). Je trouve que c’est une bonne alternative pour avoir de l’expérience dans le domaine et aussi apprendre le design 3D qui est, à mon avis, le futur !
Louison – J’ai la ferme intention d’obtenir ce diplôme. Mais je ne sais pas si j’en ferai mon métier dans le sens où la vie est trop imprévisible pour pouvoir faire des plans à l’avance. Ceci dit, Montréal est de loin la ville dans laquelle je me suis sentie le mieux. J’aimerais beaucoup y rester, profiter d’une bonne qualité de vie et faire un métier que j’apprécie.
Quentin – J’aimerais m’installer en tant qu’auto entrepreneur (à mon compte). Je ne sais pas si je resterai au Québec. Je voyage beaucoup, donc je ne sais pas où j’aurai un pied à terre.