Tremplin : Nos diplômées au Salon des métiers d’art du Québec 2022

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Depuis 65 ans, le Salon des métiers d’art du Québec (SMAQ) est le rendez-vous par excellence en matière de création québécoise. L’École de joaillerie de Montréal est fière d’offrir à ses diplômés l’opportunité d’une première présence à ce grand événement. Du 8 au 18 décembre, venez rencontrer Rosalie Lambert-Sarrazin, Maria Teresa Parra Belandria, Malika Rousseau, Ekaterina Ziborova et Maëva Lacombe afin de plonger dans leurs univers artistiques en découvrant les bijoux et parures qu’elles auront à vous proposer. Peut-être y trouverez-vous même les cadeaux de Noël parfaits pour ceux qui vous sont chers.

 

Depuis son enfance, Rosalie baigne dans le domaine des arts et le pratique sous plusieurs formes telles que le dessin, l’écriture, la broderie, etc. Se découvrant une passion pour l’écriture et le récit, elle décide de se diriger vers cette voie pour ses études. Ressentant un fort besoin de travailler avec ses mains et de donner forme à la matière, elle quitte son programme de création littéraire à l’Université de Montréal afin d’entreprendre la formation collégiale à l’École de joaillerie de Montréal en 2017 qu’elle termine en mai 2022.

Ses créations sont inspirées par la nature dont elle transpose plusieurs formes dans le métal, mais aussi par son amour pour le récit et les contes qu’elle lisait dans sa jeunesse et dont les images l’ont marquée. Ses bijoux visent souvent à raconter une histoire ou encore à figer une forme, tel un souvenir dans le temps.

« J’aime l’idée qu’on doive s’approcher et s’arrêter afin d’observer le bijou pour voir tous les petits éléments qui le composent ; pour entrevoir l’histoire et les secrets qu’il recèle. »

 

 

 

Maria Teresa Parra est née au Venezuela où elle a grandi au sein d’une famille catholique. Les arts, la littérature et les conversations philosophiques étaient présents au quotidien autour de la grande table familiale et sont des sujets qui la passionnent depuis sa tendre enfance.

Sa vie change subitement lorsqu’en 2015, à la recherche d’une vie meilleure, elle immigre au Canada avec son mari et ses deux enfants. Après plus de 15 ans à travailler en comptabilité dans son pays natal, elle décide de s’inscrire au Cégep du Vieux Montréal afin d’y poursuivre ses études en joaillerie. La création comble enfin son monde intérieur et spirituel. C’est par le biais de la joaillerie qu’elle souhaite désormais s’exprimer.

Son inspiration première vient de son intérêt pour la réflexion et la complexité de l’être humain et de la nature. Elle plonge également dans sa passion pour la spiritualité et lui donne forme afin de la partager avec autrui. Ses bijoux sont des pièces uniques et de séries limitées travaillées dans l’argent et l’or.

« Mon intention finale est, en somme, d’inspirer la personne qui porte ou contemple mes bijoux à réfléchir au miracle qu’est la vie. »

 

 

Malika Rousseau est une artiste joaillière originaire de l’Outaouais au Québec. Elle s’initie à la joaillerie en 2008 à Granada, au Nicaragua. À son retour, elle s’établit à Montréal et débute des cours à l’École de joaillerie de Montréal. Elle obtient un Baccalauréat en Arts Visuels et Médiatiques à l’Université du Québec à Montréal en 2018, puis complète une technique d’étude collégiale en joaillerie au Cégep du Vieux Montréal en partenariat avec l’École de joaillerie de Montréal en 2021. Lors de l’exposition finale, elle reçoit de nombreux prix et distinctions. Depuis l’été 2021, elle enseigne la joaillerie au Centre des Arts Visuels de Westmount et aime transmettre sa passion. Malika crée des constructions avec des lignes pures qui se complexifient peu à peu. Elle recherche l’équilibre entre beauté formelle et fonctionnalité. À la recherche de l’essentiel, elle simplifie et épure son design afin de créer des bijoux intemporels qui perdurent au fil du temps. Bien qu’elle soit versatile au niveau des différentes techniques, elle revient souvent vers la fusion, car elle est attirée par le côté brut et naturel de l’argent.

« L’actualisation du savoir-faire manuel s’inscrit dans une optique de revalorisation du travail artisanal, dans une ère où la plupart de nos gestes manuels nous sont de plus en plus étrangers, voire inexistants. Le FAIRE est pour moi un geste de revendication. »

 

 

Ekaterina Ziborova est arrivée à Montréal en 2015 depuis Saint-Pétersbourg, Russie, où elle a fait ses études universitaires en histoire des beaux-arts. À Montréal, Ekaterina découvre la joaillerie contemporaine et fait ses études à l’École de joaillerie de Montréal de 2019 à 2022. En plus de la joaillerie, sa pratique artistique comprend le dessin, la peinture et la photographie. Elle continue également de se former activement sur l’histoire et la théorie de l’art et du design.

Ekaterina voit la joaillerie contemporaine comme l’art du « prêt à porter » (wearable art) et donc le plus intime de tous les arts. Elle valorise l’expertise artistique, le « slow art », et la signification réfléchie de chaque pièce. À travers ses créations, elle met en valeur des visions symboliques et poétiques, du milieu urbain contemporain, ainsi que ses connaissances de la culture et de l’archéologie européennes.

« Pour moi, la fabrication manuelle des pièces d’art est avant tout la valeur civilisationnelle à préserver et à chérir, ainsi que la connexion avec le patrimoine artisanal ancestral dont je me sens héritière. »

 

 

 

Dès son jeune âge, Maëva Lacombe s’intéresse au travail de la matière. De l’esquisse à la réalisation de ses différents projets artistiques, elle est tombée en amour avec ce processus créatif. Elle découvre la photographie qui lui permet d’immortaliser la beauté éphémère et oubliée de nombreux éléments de notre quotidien.

Contrainte de quitter son île natale de Saint-Martin afin de poursuivre des études postsecondaires, elle choisit de venir au Québec où elle complète des études collégiales en photographie. Puis, voulant reconnecter avec son amour du travail de la matière et ayant un penchant pour le travail soigné et délicat, elle décide de s’inscrire à l’École de joaillerie de Montréal. La fabrication de bijoux fut pour elle un coup de cœur immédiat.

Ses œuvres ont fait partie maintes fois d’expositions en galeries. Elle se vu même attribuer le prix d’excellence Janis Kerman pour son travail.

Suivant les pas de ses parents, propriétaires d’une entreprise artisanale locale dans les Caraïbes, Maëva décide de cofonder une entreprise de piercings en or. Remarquant un manque dans le marché du piercing fabriqué localement et ayant toujours aimé les petites choses et la délicatesse, il s’agit du sujet parfait pour elle.

« Ayant grandi sur une petite île des Caraïbes, j’ai toujours été fascinée par la faune marine. Toutes ces couleurs et ces formes particulières m’ont inspirée dès mon plus jeune âge. »

 

 

 

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