L’intangibilité de l’identité

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L’espace galerie de L’École de joaillerie de Montréal présentera, du 21 février au 18 mars, l’exposition L’intangibilité de l’identité, qui rassemblera le travail de 8 artistes établis et en début de carrière: Simon Cottrell (Australie), Magali Thibault-Gobeil (QC), Laura Sasseville (QC), Marie-Eve G. Castonguay (QC), Danielle Van Patter (QC), Elin Weinstein (QC), Leyla Ghiastalab (QC/Iran) et Alex Kinsley Vey (ON). L’exposition est le fruit d’un atelier d’une durée de quatre jours tenu en juillet dernier et dirigé par Simon Cottrell.

Simon Cottrell. Flection Edge. 2018. Monel, corde de nylon

Cottrell a présenté son travail dans plus de 150 expositions, et ses oeuvres font partie de plusieurs collections publiques et privées à l’international. Il fut invité à présenter des conférences et ateliers à de multiples occasions, et ce à travers l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Asie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Conjointement à sa pratique artistique, il mène depuis les vingt dernières années des activités de recherche sur l’interrelation entre le raisonnement intentionnel et l’improvisation structurée qui guident le processus créatif. Depuis 2011, il poursuit ses recherches en tant que professeur et chercheur dans le Jewellery & Object Workshop de l’École des Beaux-Arts, à l’Université nationale australienne.

À l’occasion de son passage à Montréal pour l’exposition Aurora Australis, Bijoux contemporains d’Australie, à la Galerie Noel Guyomarc’h (commissaire: Katie Scott, Gallery Funaki), l’École de joaillerie de Montréal a invité Simon Cottrell à présenter son atelier Building the Intangible.

« Qu’arriverait-il si les artistes considéraient que le résultat final de leur processus créatif était la perception qu’ont les observateurs / porteurs de leurs bijoux, plutôt que les bijoux eux-mêmes? L’atelier ‘Building the Intangible’ explore de façon critique la manière dont nous voulons que nos œuvres soient ressenties, puis perçues par les autres. L’atelier vise à révéler les priorités fondamentales des impulsions créatrices de chacun, puis à utiliser les perspectives obtenues afin de mieux diriger la réaction de l’autre lors de la création. »

– Simon Cottrell

L’exposition, présentée dans le cadre du festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE et de la Nuit blanche. sera accompagnée d’un catalogue. Vous pourrez vous le procurer à l’École de joaillerie de Montréal, dès le 21 février.

Simon Cottrell. Butterfly to Birch. 2018. Monel, corde de nylon
Alex Kinsley Vey. Lonely Places no. 1. 2018. Acier, peinture en aérosol, vernis, argent sterling, or 14k
Danielle Van Patter. Borrowed Time.  2019. Or 18k, argent sterling
Elin Weinstein. The Neurodiverse River. 2019. Argent sterling, saphirs multicolores
Laura Sasseville. Séparation no. 1. 2018. Laiton, peinture thermoplastique, résine, verre, acier
Leyla Ghiastalab. Connected. 2019. Argent sterling, or 18k
Magali Thibault-Gobeil. Welcome or Not in my Intimacy. 2019. Polyuréthane, pigment, latex, acrylique, papier peint, soutien-gorge, laiton, fils
Marie-Eve G. Castonguay. Silence no. 1. 2019. Argent sterling, papier, coton, pigments, corde de nylon

Crédits photos:
Bijoux de Simon Cottrell  – Images fournies par l’artiste
Autres images – Anthony McLean

Du 21 février au 18 mars 2019
Entrée libre

Vernissage le 21 février, de 17h à 20h

Heures d’ouverture de l’exposition :
Du lundi au vendredi : 9h – 12h et 13h30- 16h
Samedi le 2 mars (Nuit blanche): 20h30 – 2h
Espace Galerie, EJM
416 boul de Maisonneuve Ouest 9ième étage, Montréal, Québec, H3A 1L2

 

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